Perte de cheveux chez la femme : comprendre et agir

Chez Lena’s Cycle, on aime dire que nos cheveux sont comme un journal intime de notre bien-être. Ils racontent, parfois à leur manière silencieuse, ce qui se passe à l’intérieur. Quand ils tombent davantage que d’habitude, quand ils deviennent ternes ou s’affinent, ce n’est jamais sans raison. C’est souvent le signe qu’un équilibre est à retrouver dans le corps, dans l’hygiène de vie, ou dans l’esprit.

Dans cet article, on vous explique avec douceur et clarté pourquoi vous perdez vos cheveux, et surtout comment les accompagner, naturellement, vers une repousse plus sereine.

Les cheveux, un reflet profond de notre santé

Les cheveux ne sont pas uniquement une question d’esthétique. Ce sont des capteurs de notre santé. Ils réagissent au stress, aux carences, aux hormones… Leur état nous en dit long sur notre santé globale.

Une chevelure dense, brillante, en pleine forme traduit souvent un bon équilibre nutritionnel, hormonal et nerveux. À l’inverse, une perte de cheveux excessive ou un affinement progressif peut être le signal d’un déséquilibre intérieur ou d’un trop-plein (de stress, d’émotions, de fatigue).

Et comme chaque corps est différent, il est essentiel d’écouter ce que nos cheveux essaient de nous dire.

Ce qu’il se passe vraiment : le cycle de vie du cheveu (expliqué simplement)

Avant de parler de chute de cheveux, il est important de comprendre comment un cheveu vit.

Chaque cheveu suit un cycle naturel composé de trois phases :

• La phase anagène : c’est la phase de croissance. Elle peut durer entre 2 et 6 ans.
• La phase catagène : phase de transition, durant laquelle le follicule pileux se repose (environ 2 à 3 semaines).
• La phase télogène : phase de chute. Le cheveu meurt et tombe. Cette phase dure environ 3 mois.

C’est normal de perdre entre 50 et 100 cheveux par jour. Mais si la chute devient plus importante, persistante ou localisée, cela mérite une attention particulière.

Pourquoi perd-on ses cheveux ?

Les causes internes :

Dérèglements hormonaux : grossesse, post-partum, ménopause, SOPK ou troubles thyroïdiens peuvent profondément impacter le cycle du cheveu.

Carences nutritionnelles : manque de fer, zinc, vitamines du groupe B, protéines, acides aminés… Tous ces nutriments sont essentiels à la bonne santé capillaire.

Stress chronique : le cortisol en excès peut déséquilibrer le cycle capillaire. Cela entraîne une chute souvent brutale, appelée effluvium télogène.

Prédisposition génétique : l’alopécie androgénétique touche aussi les femmes, notamment après 40 ans ou en cas de déséquilibre hormonal.

Certains traitements médicaux : pilule contraceptive, antidépresseurs, chimiothérapie… peuvent entraîner une perte temporaire.

Les causes externes :

Produits agressifs : colorations chimiques, défrisages, shampoings contenant des sulfates ou parabènes fragilisent la fibre capillaire.

Coiffures trop serrées : elles exercent une traction répétée sur le cuir chevelu (tresses, queues-de-cheval, etc.) et finissent par affaiblir les racines.

Pollution, toxines, soleil : tous ces éléments peuvent ralentir la croissance du cheveu ou assécher le cuir chevelu.

Appareils chauffants : un usage excessif de fer à lisser ou à boucler casse la fibre capillaire.

Ce que disent vos cheveux de votre santé (et comment les écouter avec bienveillance)

• Chute + fatigue inexpliquée → pensez à vérifier votre taux de fer ou de vitamine B12.
• Cheveux cassants et secs → vous manquez peut-être d’oméga-3 ou d’hydratation.
• Chute localisée (tempes ou sommet du crâne) → piste hormonale (SOPK, androgènes).
• Cheveux ternes + peau fatiguée → pensez à votre foie, votre digestion et vos niveaux de stress.

Les cheveux sont de grands bavards. Apprenez à les écouter avec douceur.

L’importance de l’ancrage émotionnel et énergétique

Chez Lena’s Cycle, on parle souvent d’écoute du corps, mais aussi d’écoute du cœur. La perte de cheveux, en particulier chez les femmes, touche à l’image de soi, à la féminité, à la confiance. Parfois, derrière une chute inexpliquée, se cache un épisode de surmenage, un deuil, une surcharge mentale ou émotionnelle.

Ralentir. Respirer. Revenir à soi. L’énergie vitale circule mieux quand on prend soin de son espace intérieur.

Créer un rituel de soin hebdomadaire, même simple — une huile posée sur le cuir chevelu, un massage lent, une tisane réconfortante — peut devenir un acte d’amour envers soi-même.

Les solutions naturelles pour accompagner la repousse

Les huiles végétales à intégrer à sa routine

Les bains d’huiles sont des gestes simples et puissants pour nourrir le cuir chevelu et stimuler la circulation.

L’huile de ricin est la plus connue pour épaissir les cheveux et stimuler la repousse.

L’huile de nigelle est aussi précieuse pour ses propriétés anti-inflammatoires et rééquilibrantes.

L’huile de moutarde, plus chauffante, est très stimulante, idéale pour les cuirs chevelus fatigués ou stagnants.

On peut les utiliser pures ou en synergie, en les appliquant une à deux fois par semaine en massage doux du cuir chevelu, avant de laisser poser 30 minutes à une nuit complète.

Le pouvoir des poudres ayurvédiques

Les poudres comme l’amla, le brahmi, ou le shikakai sont de véritables soins reminéralisants pour les cheveux. L’amla est riche en vitamine C et aide à stimuler la pousse. Le brahmi apaise les cuirs chevelus irrités. Le shikakai, quant à lui, nettoie en douceur et redonne brillance.

On peut les intégrer à sa routine sous forme de masque, mélangées avec un peu d’eau tiède ou d’hydrolat, à appliquer sur le cuir chevelu et les longueurs.

Le massage crânien pour relancer la circulation

Le cuir chevelu a parfois besoin qu’on le « réveille ». Un massage régulier, que ce soit avec les doigts, un gua sha ou une brosse douce en bois, active la microcirculation et favorise l’apport en nutriments aux bulbes capillaires.

Faire de ce massage un petit rituel du soir peut même aider à apaiser le mental et à se recentrer.

D’autres gestes qui font la différence

• Changer sa taie d’oreiller pour du satin ou de la soie : moins de frottements, moins de casse.
• Espacer les shampoings agressifs et privilégier des formules douces, à base de plantes ou sans sulfates.
• Limiter la chaleur : préférez le séchage à l’air libre ou avec un diffuseur à basse température.

Soutenir ses cheveux de l’intérieur : les compléments utiles

Quand la chute de cheveux est liée à une carence ou un déséquilibre hormonal, un soutien interne peut faire la différence.

La biotine, le zinc, la kératine, la prêle des champs ou encore les oméga-3 sont des incontournables. Chez Lena’s Cycle, on aime recommander une approche douce mais complète, avec une cure de 3 mois minimum pour laisser au corps le temps de se rééquilibrer.

Certaines plantes comme le gattilier, la maca ou encore l’ashwagandha peuvent être utiles si la chute est liée à un déséquilibre hormonal ou un stress chronique.

Et pour les cas de SOPK ou d’alopécie androgénétique, l’inositol est une pépite pour réguler les androgènes.

Ce que l’alimentation peut changer (beaucoup plus qu’on ne pense)

Ce qu’on mange est la base de ce qu’on construit, y compris nos cheveux.

Faire la paix avec son assiette, apporter chaque jour des protéines de qualité (œufs, légumineuses, poissons gras), des bonnes graisses (noix, huile d’olive, graines de lin), et des légumes variés est déjà un geste capillaire.

Les vitamines du groupe B, le fer, le magnésium, les antioxydants sont tous indispensables pour soutenir la pousse et limiter la casse.

En résumé : des cheveux qui tombent sont souvent une invitation à revenir à soi

Écouter ce que votre corps vous dit à travers vos cheveux, c’est aussi faire un pas vers une version plus ancrée, plus connectée de vous-même.

Ne cherchez pas forcément des solutions immédiates. Observez. Apaisez. Nourrissez. Et laissez le temps faire son œuvre.

Et si vous sentez que vous avez besoin d’un accompagnement plus complet, d’une routine personnalisée, on est là pour ça.

Prenez soin de vous, et de vos racines. Et pour en savoir plus sur la perte de cheveux voici un article intéressant !